L'armée israélienne admet avoir tué le journaliste Anas al-Sharif à Gaza et l'accuse d'être un chef de cellule du Hamas

L'armée israélienne a officiellement reconnu avoir tué le journaliste palestinien Anas al-Sharif lors d'une frappe aérienne sur la ville de Gaza dimanche dernier. Dans une déclaration, l'armée a formulé de graves accusations à l'encontre du journaliste, affirmant qu'il était un chef de cellule du Hamas et responsable de tirs de roquettes.

Selon la déclaration détaillée de l'armée israélienne, Anas al-Sharif n'était pas seulement un journaliste, mais "un chef d'une cellule terroriste de l'organisation terroriste Hamas" et était "responsable du lancement de roquettes sur des civils israéliens et des forces de l'armée israélienne." Pour étayer ses affirmations, l'armée a indiqué avoir découvert des informations de renseignement et de nombreux documents dans la bande de Gaza qui, selon elle, "confirment son affiliation militaire au Hamas."

Les documents présumés, selon la déclaration, comprenaient "des listes de noms d'individus, des listes de cours de formation terroriste, un annuaire téléphonique et des documents de salaire pour le terroriste", affirmant que ces preuves "fournissent une preuve irréfutable qu'il opérait en tant que terroriste militaire au sein du Hamas dans la bande de Gaza." La déclaration de l'armée a également critiqué Al Jazeera, prétendant que la chaîne avait tenté de "nier son implication dans des activités terroristes."

Cette admission intervient dans un contexte où la télévision palestinienne a rapporté que le bombardement israélien d'une tente devant l'hôpital Al-Shifa à Gaza-City avait entraîné la mort de cinq personnes, dont quatre journalistes. Cette divergence soulève des questions sur la nature du ciblage et la précision des informations fournies par l'armée israélienne concernant les victimes civiles et les journalistes dans la bande de Gaza.