L’Occident condamne largement le ciblage des forces de la FINUL par les forces israéliennes

La France, l'Italie et l'Espagne ont condamné vendredi les attaques lancées par les forces israéliennes contre la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

Les trois pays ont déclaré dans une déclaration commune : « De telles attaques sont injustifiées et doivent cesser immédiatement ».

Le communiqué ajoute : « Nous exprimons notre colère suite aux blessures d'un certain nombre de soldats de maintien de la paix à Naqola.

« Ces attaques constituent une grave violation des obligations d’Israël en vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et du droit international humanitaire. »

"Nous rappelons que tous les soldats de la paix doivent être protégés et saluons une fois de plus l'engagement continu et nécessaire du personnel de la FINUL dans cette situation extrêmement difficile", indique le communiqué.

Le communiqué appelle également à un « cessez-le-feu immédiat ».

Vendredi, le président américain Joe Biden a appelé Israël à cesser le feu sur le personnel de la FINUL déployé dans le sud du Liban.

On a demandé à Biden, qui assistait à une réunion à la Maison Blanche au sujet de l'ouragan Milton, s'il demandait à Israël de cesser d'attaquer les soldats de maintien de la paix de l'ONU, et il a répondu : « Bien sûr ».

Le gouvernement britannique a également exprimé son choc face à ces informations, un porte-parole déclarant : « Il est nécessaire de protéger les soldats de la paix et les civils. » Le porte-parole a appelé à un cessez-le-feu immédiat, à la fin des souffrances et des effusions de sang, et au respect du droit international.

Le Premier ministre irlandais Simon Harris s'est dit « profondément préoccupé » par ces informations, tandis que le ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre Michael Martin est allé plus loin, qualifiant la situation de « très inhabituelle et choquante ».

L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué publié vendredi que deux soldats de la FINUL avaient été blessés par des tirs israéliens alors qu'ils répondaient à une « menace venant du sud du Liban ».

L'armée a déclaré qu'elle « menait une étude approfondie » pour déterminer les détails de l'attaque contre les forces de la FINUL dans le sud du Liban.

La FINUL a déclaré dans un communiqué qu'il s'agissait d'une « évolution dangereuse », ajoutant que la sécurité du personnel et des biens de la FINUL devait être garantie.