"Oh Canada!"... La réaction virulente de Trump face à la reconnaissance imminente de l'État de Palestine par le Canada et ses répercussions économiques
- Next News
- 31 juil.
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Dans un développement politique et économique notable, l'ancien président américain Donald Trump a fait un commentaire acerbe ce jeudi, concernant l'intention du Canada de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre 2025. Cette annonce a été faite par le Premier ministre canadien Mark Carney, qui a déclaré que son pays franchirait cette étape lors de la prochaine session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Trump a exprimé son mécontentement face à la décision canadienne dans une publication sur sa plateforme "Truth Social", déclarant : "Yah! Le Canada vient d'annoncer qu'il soutient un État pour la Palestine. Cela va rendre très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux.. Oh Canada!!" Ces mots contiennent une mise en garde subtile quant aux impacts négatifs potentiels sur les relations commerciales entre les États-Unis et le Canada, d'autant plus que le commentaire de Trump est survenu juste un jour avant l'entrée en vigueur de droits de douane plus élevés pour les pays n'ayant pas signé d'accord commercial avec les États-Unis.
Selon les détails, le Canada devra faire face à des droits de douane de 35% sur la plupart des marchandises qu'il vend aux États-Unis à partir de vendredi, si aucun accord commercial n'est conclu ce jeudi. Cela exerce une pression économique considérable sur Ottawa, liant directement sa politique étrangère à ses problèmes commerciaux avec son plus grand partenaire commercial.
Le Premier ministre canadien Mark Carney avait précédemment précisé dans sa déclaration que la décision de son pays de reconnaître un État palestinien est une décision indépendante, basée sur l'engagement de l'Autorité palestinienne à mettre en œuvre des réformes essentielles. Ces réformes incluent la promesse du président palestinien Mahmoud Abbas d'entreprendre une réforme radicale de la gouvernance, d'organiser des élections générales en 2026 excluant le Hamas, et de désarmer le futur État palestinien.
Carney a noté que "le mouvement d'autres pays a été important" dans la prise de cette décision, soulignant que le Canada prend "des décisions de politique étrangère de manière indépendante, et quand nous voyons une opportunité et la possibilité d'influencer... la solution à deux États était en déclin récemment." Le Premier ministre canadien a également vivement critiqué les actions d'Israël dans sa déclaration, qui, selon lui, exacerbent la crise humanitaire dans la bande de Gaza, soulignant une dimension humanitaire et éthique à la décision du Canada.
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