Séance d'urgence du Conseil de sécurité : un cri pour les otages et un appel au secours pour Gaza
- Next News
- 4 août
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Le Conseil de sécurité des Nations unies se prépare à tenir une session d'urgence ce mardi, à la demande d'Israël, pour examiner la situation humanitaire alarmante des otages détenus dans la bande de Gaza. Cette initiative intervient dans un contexte de préoccupations internationales croissantes quant au sort de ces individus, alors que des experts avertissent que la population de Gaza est confrontée à un risque imminent de famine.

L'ambassadeur israélien auprès de l'ONU, Danny Danon, a annoncé la tenue de cette session d'urgence sur les réseaux sociaux. Cette décision fait suite au choc généralisé en Israël provoqué par la diffusion de vidéos provenant de Gaza, montrant deux otages israéliens dans un état de grande faiblesse. Danon a souligné que la réunion serait spécifiquement dédiée à la "situation humanitaire désastreuse des otages à Gaza".
De leur côté, le Hamas et le Jihad islamique, les groupes qui ont publié ces vidéos, ont affirmé que leur objectif était de mettre en lumière la grave crise humanitaire que traverse la bande de Gaza, que l'ONU qualifie de "menacée de famine". Les vidéos, qui montraient les otages Rom Braslavsky et Evyatar David amaigris et fatigués, ont intensifié la pression interne en Israël et ont renforcé les appels à la nécessité de parvenir rapidement à un accord pour la libération des otages.
La crise humanitaire à Gaza est aggravée par les restrictions sévères qu'Israël impose à l'entrée de l'aide. Les agences de l'ONU et les organisations humanitaires rapportent que la plupart des aides qui parviennent à entrer ne parviennent pas à ceux qui en ont le plus besoin, souvent pillées par des gangs ou saisies au milieu du chaos ambiant. Dans ce contexte, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a demandé au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) d'intervenir pour fournir "de la nourriture" et "des soins médicaux" aux otages israéliens.
De son côté, les Brigades al-Qassam, la branche militaire du Hamas, se sont déclarées prêtes à coopérer positivement avec toute demande du CICR d'acheminer de la nourriture et des médicaments aux otages. Toutefois, cette coopération est conditionnée à l'ouverture de couloirs humanitaires sûrs pour permettre la livraison d'aide à l'ensemble de la population de Gaza. Les Brigades al-Qassam ont insisté sur le fait qu'elles n'affamaient pas délibérément les otages, affirmant que les otages israéliens vivants "mangent ce que mangent nos combattants et notre peuple, et n'auront pas de privilèges spéciaux face au crime de famine et de blocus" imposé à la bande.
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