Washington se Retire de l'UNESCO : Accusations de Biais Contre Israël et Soutien à la Palestine et à la Chine
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- 22 juil.
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Les États-Unis d'Amérique ont annoncé mardi leur retrait officiel de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), justifiant leur décision par des accusations selon lesquelles l'organisation serait "biaisée contre Israël" et promouvrait des "questions source de division". Cette décision reflète les tensions croissantes entre Washington et l'organisation internationale, et intervient après des années de critiques américaines envers les orientations de l'UNESCO.

La porte-parole du Département d'État américain a déclaré que "la poursuite de la participation à l'UNESCO n'est pas dans l'intérêt national des États-Unis", confirmant que la décision a été prise sur la base d'une évaluation interne des intérêts américains.
De son côté, Israël a salué la décision américaine. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a commenté, considérant qu'"il s'agit d'une étape nécessaire, conçue pour promouvoir la justice et le droit d'Israël à un traitement équitable au sein du système des Nations Unies, un droit qui a longtemps été violé en raison de la politisation dans ce domaine". Sa'ar a ajouté qu'"il faut mettre fin au ciblage et à la politisation d'Israël par les États membres, au sein de cette organisation et de toutes les agences professionnelles des Nations Unies", soulignant la nécessité de mettre fin à ce qu'il a décrit comme un biais contre Israël dans les forums internationaux.
En revanche, la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a qualifié le retrait américain de l'organisation de "regrettable, bien qu'attendu", ce qui indique que l'organisation était au courant des intentions de Washington.
Le journal "New York Post" avait précédemment rapporté que le président américain Donald Trump avait l'intention de se retirer de l'organisation en raison de ses "tendances anti-américaines et anti-israéliennes". En février dernier, Trump avait ordonné un examen de 90 jours de la présence américaine à l'UNESCO, en se concentrant particulièrement sur l'enquête sur tout "sentiment antisémite ou anti-israélien au sein de l'organisation". Le journal a cité un responsable de la Maison Blanche affirmant que lors de cet examen, les responsables de l'administration avaient soulevé des objections aux politiques de l'UNESCO concernant la "diversité, l'égalité et l'inclusion", en plus de son "biais pro-palestinien et pro-chinois". Cela reflète l'élargissement de la portée des objections de Washington pour inclure des questions plus vastes que le simple biais contre Israël.
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