Conflit pour l'avenir : La Chine défie les États-Unis pour le contrôle du marché mondial de l'IA
- Next News
- 4 août
- 3 min de lecture
Dans une course technologique effrénée, la Chine rivalise de plus en plus avec les États-Unis pour la domination du marché mondial de l'intelligence artificielle (IA), qui devrait atteindre 4 800 milliards de dollars d'ici 2033. Dans un mouvement stratégique audacieux, Pékin a lancé une nouvelle organisation internationale visant à établir des règles mondiales pour l'IA et à défier l'hégémonie américaine croissante dans ce domaine.

Une nouvelle organisation chinoise : défier les États-Unis pour l'influence mondiale
L'Organisation mondiale pour la coopération en matière d'IA, nouvellement créée par la Chine, incarne la volonté de Pékin de se positionner comme le leader du développement de l'IA « pour tous ». Lors de la Conférence mondiale sur l'IA à Shanghai, le Premier ministre chinois, Li Qiang, a mis en garde contre le danger d'un « monopole » technologique, appelant les pays en développement en particulier à coopérer pour établir des règles de gouvernance justes et sécurisées.
L'offre chinoise : Bien que les États-Unis dominent le marché des puces d'IA avancées, les entreprises chinoises proposent des solutions technologiques compétitives et attrayantes pour les pays à faible revenu, qui manquent des infrastructures nécessaires pour faire fonctionner des systèmes complexes comme ceux développés par OpenAI.
La stratégie de la « Route de la Soie numérique » : Pékin s'appuie sur son succès passé avec l'initiative de la « Route de la Soie numérique » pour positionner ses entreprises au cœur des réseaux de télécommunications mondiaux et pour influencer les normes techniques des technologies émergentes comme la 5G.
L'IA, une nouvelle arène de compétition géopolitique
La gouvernance mondiale de l'IA est devenue un champ de bataille vital pour les grandes puissances, car les États-Unis et la Chine considèrent tous deux cette technologie comme essentielle non seulement pour leur économie, mais aussi pour leur sécurité nationale.
La position américaine : Le président américain Donald Trump a déclaré que son pays ferait « tout ce qu'il faut » pour devenir le leader de l'IA, à travers un plan visant à contrer l'influence croissante de la Chine dans les organismes de gouvernance internationaux. Son plan insiste sur le fait que le gouvernement ne coopérera qu'avec les ingénieurs qui garantissent que leurs systèmes sont « objectifs et exempts de tout préjugé idéologique imposé par le haut ».
La position chinoise : Pékin promeut une gouvernance de l'IA « sûre » et se concentre sur le renforcement des infrastructures numériques et de l'énergie propre, tout en soutenant le concept de « souveraineté de l'Internet ». Ce principe, qui met l'accent sur le respect de la souveraineté et des lois des autres nations lors de la fourniture de services d'IA, pourrait attirer les régimes à tendance autoritaire dans le monde entier.
Le pari de la Chine sur le « Sud global » et les modèles open-source
Une partie importante de la stratégie chinoise en matière d'IA repose sur son orientation diplomatique de soutien aux pays du « Sud global ». Lors de la conférence, le Premier ministre chinois a souligné l'importance d'aider ces pays à développer leurs capacités en IA, une initiative saluée par des responsables comme le conseiller spécial du vice-président indonésien, qui a affirmé que son pays appréciait l'initiative.
La Chine mise également sur le modèle de « l'ouverture » adopté par des startups comme Deepseek, qui a surpris le monde en lançant des modèles d'IA puissants, open-source et gratuits, qui rivalisent avec ceux développés par OpenAI. Cette approche est particulièrement précieuse pour les pays en développement qui manquent souvent des ressources nécessaires pour construire de vastes bases de données ou pour développer leurs propres modèles d'IA à partir de zéro, un processus qui nécessite des puces coûteuses de sociétés comme Nvidia
댓글